B1
1. MA DÉCLARATION
Alicia Ibáñez Vega (B1)
RÉDACTION GAGNANTE
Je me suis levée aujourd’hui, le 14 mars
2022, en fredonnant la chanson Déclaration, de
Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après, jour pour jour, de la Déclaration de
l’État d’urgence, c’est l’état de bonheur permanent que je voudrais déclarer
après tant de souffrance…
La
planète est en ébullition, bien sûr: guerres, pandémies, prisons, maladies...
Notre
monde est dirigé par une élite avide de pouvoir,
dont
la stratégie est de nous faire peur,
afin
de mieux nous manipuler.
Moi,
comme Moustaki, je déclare l’état de bonheur permanent.
Supprimer
la souffrance et défendre la justice sociale.
L’Orient
et l’Occident nous trompent également.
Pour
leur propre intérêt, nous sommes utilisés.
Et
qu’est-ce qu’on fait? (rien),
jouer
en même temps.
Smartphones,
jeux vidéos, Facebook, Amazon.
Les
jouets qu’ils nous donnent pour notre distraction.
Nous
passons notre vie à nous plaindre de tout.
De nos
politiciens, de notre enfance, de l’église…
Maintenant,
de l’Ukraine et de Poutine; avant, de la Covid.
Mais
je suis toujours là. Je n’ai rien à voir avec cela?
Personne
ne va nous sauver. C’est l’heure de se réveiller.
Sortons
dans la rue pour l’arrêter maintenant.
Les
hommes unis ont plus de force qu’un tsunami.
À qui
donnez-vous votre pouvoir?
Commençons
une révolution. Mais sans tanks, ni
drones.
Si tu
veux changer le monde, change, toi-même, d’abord.
Écoute
ton cœur, sois cohérent.
Aujourd’hui,
je promets de prendre
la
responsabilité de ma vie.
Je le
dis!
2.
Isabel Flores (B1)
Je me suis levée aujourd'hui, le 14 mars 2022 en
fredonnant la chanson Déclaration de Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après,
jour pour jour, de la déclaration de l'État d'urgence, c'est l'état de bonheur
permanent que je voudrais déclarer après tant de souffrance…
Comment je peux être en
état de bonheur quand il y a plus d´un mois que la guerre a éclaté ? Quand
les rêves des enfants qui dormaient se sont brisés, je ne peux pas déclarer l’état
de bonheur, car ce ne serait plus la même chose: les familles sont parties en
courant, sans savoir où aller et sans regarder en arrière: elles ont mis dans
leurs valises de petites choses, car leurs souvenirs étaient dans leurs cœurs.
J’aimerais déclarer l’état
de bonheur permanent et que les sourires des enfants soient toujours présents
aux visages.
Il y a encore un long
chemin à construire.
Je regarde mourir des
gens.
Je regarde un monde
différent.
J’aimerais pouvoir
regarder un monde plein d’amour, sans violence, sans colère, sans convoitise.
Personne ne fait rien, car nous avons appris à vivre avec la guerre. La vie
continue, quand même : comme d’habitude, les journaux parlent des
nouvelles informations.
Quand je me lèverai
demain, j’espère pouvoir déclarer, finalement, l’état de bonheur permanent.
J’ai trop attendu ?
3. « GÉNÉRAL, EN AVANT ! »
Mª Dolores Córcoles Carrión (B1)
Je me suis levée aujourd'hui, le 14 mars 2022, en fredonnant la chanson
Déclaration de Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après, jour pour jour, de la
déclaration de l'État d'urgence, c'est l'état de bonheur permanent que je
voudrais déclarer après tant de souffrance...
Beaucoup de gens sont morts tout seuls, les médecins
n’ont pas eu suffisamment de matériel sanitaire et les contaminations ont progressé
à pas de géant. J'aimerais bien que tout le monde soit honnête et qu'on ne
touche pas de commissions millionnaires.
Mais, je ne veux pas inventorier des horreurs ; ce que je
cherche c'est un "Général En Avant" qui transmette de l'humanité,
parce qu'une pandémie est cruelle.
Hé oui, je voudrais déclarer l'état de bonheur permanent.
Mais, de temps en temps, je me heurte aux souvenirs du passé et je guéris ma
blessure comme Athéna nettoie ce que l'insolent Héphaïstos a éjaculé sur son
corps. Comprenons-nous la douleur de la situation vécue ?
Je cherche un "Général En Avant" qui m'aide à
faire du chemin. Et avec de la fierté, nous enfanterons un empire sans
désaffection, sans détachement entre frères.
Moi aussi, je déclare l'état de bonheur permanent, pour
qu'il nous épargne des regards torves ou indifférents.
En
avant !