lundi 2 mai 2022

RÉDACTIONS AYANT PARTICIPÉ AU CONCOURS 2022 (B1)

 

B1


1. MA DÉCLARATION


Alicia Ibáñez Vega (B1)


RÉDACTION GAGNANTE

 


Je me suis levée aujourd’hui, le 14 mars 2022, en fredonnant la chanson Déclaration, de Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après, jour pour jour, de la Déclaration de l’État d’urgence, c’est l’état de bonheur permanent que je voudrais déclarer après tant de souffrance…

La planète est en ébullition, bien sûr: guerres, pandémies, prisons, maladies...

Notre monde est dirigé par une élite avide de pouvoir,

dont la stratégie est de nous faire peur,

afin de mieux nous manipuler.

Moi, comme Moustaki, je déclare l’état de bonheur permanent.

Supprimer la souffrance et défendre la justice sociale.

L’Orient et l’Occident nous trompent également.

Pour leur propre intérêt, nous sommes utilisés.

Et qu’est-ce qu’on fait? (rien),

jouer en même temps.

Smartphones, jeux vidéos, Facebook, Amazon.

Les jouets qu’ils nous donnent pour notre distraction.


Nous passons notre vie à nous plaindre de tout. 

De nos politiciens, de notre enfance, de l’église…

Maintenant, de l’Ukraine et de Poutine; avant, de la Covid.

Mais je suis toujours là. Je n’ai rien à voir avec cela?

Personne ne va nous sauver. C’est l’heure de se réveiller.

Sortons dans la rue pour l’arrêter maintenant.

Les hommes unis ont plus de force qu’un tsunami.

À qui donnez-vous votre pouvoir?

Commençons une révolution.  Mais sans tanks, ni drones.

Si tu veux changer le monde, change, toi-même, d’abord.

Écoute ton cœur, sois cohérent.                                                        

Aujourd’hui, je promets de prendre 

la responsabilité de ma vie.

Je le dis!


2.

Isabel Flores (B1)

Je me suis levée aujourd'hui, le 14 mars 2022 en fredonnant la chanson Déclaration de Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après, jour pour jour, de la déclaration de l'État d'urgence, c'est l'état de bonheur permanent que je voudrais déclarer après tant de souffrance

Comment je peux être en état de bonheur quand il y a plus d´un mois que la guerre a éclaté ? Quand les rêves des enfants qui dormaient se sont brisés, je ne peux pas déclarer l’état de bonheur, car ce ne serait plus la même chose: les familles sont parties en courant, sans savoir où aller et sans regarder en arrière: elles ont mis dans leurs valises de petites choses, car leurs souvenirs étaient dans leurs cœurs.

J’aimerais déclarer l’état de bonheur permanent et que les sourires des enfants soient toujours présents aux visages.

Il y a encore un long chemin à construire.

Je regarde mourir des gens.

Je regarde un monde différent.

J’aimerais pouvoir regarder un monde plein d’amour, sans violence, sans colère, sans convoitise. Personne ne fait rien, car nous avons appris à vivre avec la guerre. La vie continue, quand même : comme d’habitude, les journaux parlent des nouvelles  informations.

Quand je me lèverai demain, j’espère pouvoir déclarer, finalement, l’état de bonheur permanent.

J’ai trop attendu ? 

 

3. « GÉNÉRAL, EN AVANT ! »


Mª Dolores Córcoles Carrión (B1)

Je me suis levée aujourd'hui, le 14 mars 2022, en fredonnant la chanson Déclaration de Georges Moustaki. Hé oui, deux ans après, jour pour jour, de la déclaration de l'État d'urgence, c'est l'état de bonheur permanent que je voudrais déclarer après tant de souffrance...

Beaucoup de gens sont morts tout seuls, les médecins n’ont pas eu suffisamment de matériel sanitaire et les contaminations ont progressé à pas de géant. J'aimerais bien que tout le monde soit honnête et qu'on ne touche pas de commissions millionnaires.

Mais, je ne veux pas inventorier des horreurs ; ce que je cherche c'est un "Général En Avant" qui transmette de l'humanité, parce qu'une pandémie est cruelle.

Hé oui, je voudrais déclarer l'état de bonheur permanent. Mais, de temps en temps, je me heurte aux souvenirs du passé et je guéris ma blessure comme Athéna nettoie ce que l'insolent Héphaïstos a éjaculé sur son corps. Comprenons-nous la douleur de la situation vécue ?

Je cherche un "Général En Avant" qui m'aide à faire du chemin. Et avec de la fierté, nous enfanterons un empire sans désaffection, sans détachement entre frères.

Moi aussi, je déclare l'état de bonheur permanent, pour qu'il nous épargne des regards torves ou indifférents.

En avant !